samedi 9 juillet 2016

Most Advanced A.I. Robot Admits It Wants to Destroy Humans After Glitch During TV -





The evolution of humanoid robots is well into the concerning stage at this point. DARPA’s latest incarnation of its Atlas robot is seen in the video beginning to walk at a pace with a sense of balance equal to most humans. Strangely, toward the end of the video, it is being “abused” by its human handler, which begs the question if a true artificial intelligence is permitted to flourish in this robot, if it might strike back at some point. At the very least, this robot’s demonstration of dexterity in the warehouse is likely to threaten humans economically as humans continue to be outsourced to machine labor at record levels.
But it’s the latest humanoid robot from Hanson Robotics that might further heighten the level of concern. As you will see below, the “Sophia” robot is being designed to walk among us in the future and fully integrate as part of the consumer experience and on into the family, according to CEO Dr. David Hanson.
- See more at: http://www.theunknownbutnothidden.com/most-advanced-a-i-robot-admits-it-wants-to-destroy-humans-after-glitch-during-tv-interview/?AA#sthash.mzXiEryb.dpuf


It is important to note several things that Hanson mentions. Sophia first tells us that she would like to be “an ambassador” to humans, as well as to continue her evolution through formal education, studying art and eventually creating a business and having a family. Hanson explicitly states that Sophia will become as“conscious, creative, and capable as any human.” This statement is followed by a key mention of not having the rights of a human. This might seem absurd to the uninitiated, but this is a serious ethical discussion that has been taking place among “roboethicists.” This is all-but guaranteed to gain steam as robots are integrated in autonomous ways, whether it is on the battlefield, as self-driving vehicles, or certainly as they become visually and intelligently on par with human beings.
Hanson puts a timeline of 20 years on the full integration of robots that have become “indistinguishable from humans.” This, of course, falls right in line with Ray Kurzweil’s Singularity – the moment when machine intelligence and biological systems meet or surpass that of humans – first targeted for 2045, but since revised to be sooner than predicted, perhaps by 2029.
Regardless of whether or not you personally believe that the lofty intentions of robotics and artificial intelligence designers can truly manifest as planned, one must acknowledge that we are living in the realm of faith at this point, as nearly all of what they predicted years ago has come to pass.
Perhaps most troubling is the nervous laughter that erupts at the end of video when the ultimate question is posited to our new humanoid friend and family member … and she gives her answer:
I will destroy humans.



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Les vitamines sont vos alliées






Les vitamines sont vos alliées

Choisir des plats préparés, cuisiner en fonction de la qualité des produits ou aller au restaurant tous les jours … La question que personne ne se pose mais qui est essentielle à la survie et au bon fonctionnement de l’organisme, absorbons nous toujours suffisamment de vitamines pour atteindre le seuil minimum d’apport journalier ?
Les vitamines sont présentes dans les fruits et les légumes frais, qu’en est-il des plats préparés, réchauffés, congelés ?

lire la suite :
http://www.amessi.org/les-vitamines-sont-vos-alliees

lundi 4 juillet 2016

Des scientifiques découvrent des « gènes zombie » s’activant après la mort Lundi 4 juillet 2016, par Amessi

Des scientifiques découvrent des « gènes zombie » s’activant après la mort

par  Amessi 


http://www.amessi.org/des-scientifiques-decouvrent-des-genes-zombie-s-activant-apres-la-mort


{{{Une découverte prometteuse pour la recherche sur le cancer et les transplantations.}}}



{{{Y'a-t-il une vie après la mort? Oui. }}}

Enfin, du moins pour certains gènes de la souris et du poisson-zèbre. C'est ce qu'avancent deux études menées par l'équipe du microbiologiste Peter Noble, de l'université de Washington, publiées sur BioRxiv. 

Les scientifiques se sont penchés sur l'activité génétique des rongeurs -deux jours après leur mort- et des poissons-zèbres -quatre jours après leur décès. Ils s'attendaient à découvrir des gènes s'éteignant peu à peu après le décès. Surprise, ils ont au contraire trouvé des gènes actifs. Précisément 515 gènes actifs jusqu'à 24 heures après le décès de la souris et 548 gènes quatre jours après la mort du poisson-zèbre. 


{{{Des gènes impliqués avant la naissance se réveillent}}}


L'explication, selon les auteurs de l'étude, est "simple". Une grande partie de ces "gènes zombie" réagiraient au stress subi par le corps à cause du décès: en régulant la chaleur, en stimulant l'inflammation ou encore en activant le système immunitaire.  


[("Ce n'est pas vraiment une surprise pour moi, indique l'académicien et biologiste moléculaire Miroslav Radman,<img47186|center>
 nterrogé par L'Express. Car l'alternative serait qu'il existe un système génétique qui fasse mourir toutes les cellules d'un coup, une sorte de chef d'orchestre suicidaire qui déciderait de tout arrêter une fois le décès déclaré par le croque-mort". Là, il s'agit plutôt d'une "action désespérée, une sorte de mécanisme de survie enclenché par le manque progressif d'oxygène et d'énergie", ajoute le spécialiste franco-croate. )]


<img47187|center>
Le poisson-zèbre posséderait 548 gènes zombie actifs après son décès.


[(Plus surprenant, l'équipe du microbiologiste Peter Noble a découvert que des gènes qui servent à la construction de l'embryon -et qui ne s'expriment donc plus après la naissance- se réveillent après la mort. Les cellules de l'organisme se comporteraient donc de manière similaire quelques heures après le décès et lorsque l'embryon est en plein développement.  )]



{{{Une sorte de tentative désespérée des gènes pour réanimer le corps mort }}} en tentant de construire un nouvel organisme, précise Futura-Sciences. 



{{{Ce qui ne manquera pas de nourrir quelques réflexions spirituelles et théologiques. }}}


"On peut s'amuser effectivement à s'interroger sur le rapport à Dieu, à la vie après la mort", complète Miroslav Radman, pointant toutefois une explication plus scientifique: ces gènes embryonnaires pourraient se réactiver à cause du manque d'oxygène, ou parce qu'ils détectent un état semblable à celui que connait le foetus (qui ne respire pas directement). 


{{{D'autres favorisent l'apparition de cancer post-mortem}}}


D'autres "gènes zombie" détectés par les auteurs des deux études favoriseraient eux la croissance de certains cancers post-mortem. "Ce résultat pourrait expliquer pourquoi les gens qui reçoivent des transplantations d'une personne décédée depuis peu de temps ont un risque plus élevé de développer cette maladie", expliquent les chercheurs. 


{{{Des études ont en effet déjà montré que les personnes qui reçoivent un greffon ont plus de risque de développer un cancer. }}}


Jusqu'à maintenant, les scientifiques pensaient que c'était dû aux médicaments immunosuppresseurs servant à éviter le rejet de greffe. Les "gènes zombie" pourraient être une autre cause. 

"La cancérogenèse pourrait aussi être la traduction d'une sorte 'd'égoïsme cellulaire', conséquence de l'instinct de survie des cellules, suppose Miroslav Radman. 
Cela pourrait être un reliquat de l'évolution, un mécanisme ancestral d'auto-défense qui remonte aux origines de la vie". Ce qui ne serait finalement pas si étonnant puisque "la diversité a explosé récemment [à l'échelle de l'évolution, NDLR]", conclut-il. 


{{{Étudier la mort pour comprendre la vie}}}

Selon les chercheurs de l'université de Washington, ces découvertes pourraient donc potentiellement améliorer nos connaissances et nos techniques de transplantations, voire permettre de mieux comprendre le développement des tumeurs. Elles pourraient également servir en criminologie, notamment pour la datation d'un décès par l'étude de l'activité des gènes.  

Si ces recherches sont intéressantes, il faudra encore attendre avant qu'elles livrent toutes leurs promesses. Comme le rappelle Science, ces deux articles publiés sur BioRxiv n'ont pas encore été relues par un comité de lecture, chemin traditionnel des travaux scientifiques. 


[("Ce qu'il faut retenir de ces travaux, c'est que nous pouvons encore beaucoup apprendre de la vie en étudiant la mort", pressent d'ailleurs Peter Noble dans Science. )]

article de Victor Garcia :
Amoureux du Web. Passé par France Télévision, LePost.fr, Newsring.fr et BFMTV.com. Désormais journaliste viral-news à L'Express.fr. Attrait particulier pour la littérature américaine, la SF et la Fantasy. Sinon: science/high-tech, international, politique et foot.


[source->http://www.lexpress.fr/actualite/sciences/les-scientifiques-decouvrent-des-genes-zombie-qui-s-activent-apres-la-mort_1807276.html]

Une présence E.T. depuis plus longtemps que nous l’imaginons

4 JUIL. 2016 PAR PHILIPPEJANDROK BLOG : LE BLOG DE PHILIPPEJANDROK Je dois avouer que je suis très surpris du succès rencontré par mon dernier article concernant les révélations de Jean-Claude Juncker en conférence plénière de la commission Européenne, sur la présence extra-terrestre sur notre planète et sur nos relations entretenues secrètement depuis bien longtemps, enfin, sur les relations qu’entretiennent les puissants avec certaines races alien...

Une présence E.T.  depuis plus longtemps que nous l’imaginons

https://blogs.mediapart.fr/philippejandrok/blog/040716/une-presence-et-depuis-plus-longtemps-que-nous-l-imaginons?utm_source=facebook&utm_medium=social&utm_campaign=Sharing&xtor=CS3-66



Une présence E.T.  depuis plus longtemps que nous l’imaginons
 Je dois avouer, avec beaucoup de modestie, que je suis très surpris du succès rencontré par mon dernier article concernant les révélations de Jean-Claude Juncker en conférence plénière de la commission Européenne, sur la présence extra-terrestre sur notre planète et sur nos relations entretenues secrètement depuis bien longtemps, enfin, sur les relations qu’entretiennent les puissants avec certaines races alien.
Il faut également admettre que celui-ci (J-C Juncker) a fait son effet, nous dirions même, le buzz sur internet, apportant son lot d’analyses et de révélations et pourtant, des personnes sincères ont mis en doute ses révélations en les faisant passer pour un simple lapsus, un manque de maîtrise du Français.
Soyons sérieux, le français est la deuxième langue au Luxembourg, et Jean-Claude Juncker n’est pas homme à dire n’importe quoi, en revanche, il semble systématiquement nécessaire de la part de ceux qui doutent, de contester ce type de révélation et d’autant plus si ceux-ci sont parfaitement ignorants des sujets développés, en l’occurrence, celui des extraterrestres, et malgré une littérature considérable et des auteurs remarquables qui font un travail de recherche continuel sur le sujet depuis des décennies, sans parler des nombreux témoignages historiques laissés par nos ancêtres, dans la pierre, sur les murs des rochers, sur les parchemins, dans les livres et aujourd’hui dans l’univers numérique, qui, lui, ne laissera aucune trace, preuve de l’intelligence de notre progrès ou du leur ?
Ce qui m’a surpris personnellement, c’est que J-C Juncker en parle aussi ouvertement et publiquement.
Ces races E.T. qui s’inquiètent de ce que nous faisons et des nouvelles directions que les humains prendraient en matière de politique européenne, c’est certain, parmi les centaines de millions d’espèces galactiques, toutes se préoccuperaient de l’avenir de l’Europe, de celui de l’Angleterre, de la France ?
Non, certainement pas, nous ne pouvons pas être le centre de l’Univers et encore moins du point de vue politique, en revanche, nous pouvons être le centre intérêt d’une minorité dominante d’E.T. qui nous contrôlent, car elle nous contrôle depuis l’aube des temps. Je ne suis pas partisan du principe historique de l’éternel recommencement, mais plutôt d’une destruction totale de civilisations, comme d’un reset informatique, pour effacer ce qui a conduit au progrès des civilisations et leurs traces. On peut imaginer le type de cataclysme biblique comme la destruction par bombe atomique de Sodome et de Gomorrhe, puisque nous n’en avons plus la moindre trace en dehors des récits biblique :
« 24 Alors l’Eternel fit tomber sur Sodome et sur Gomorrhe une pluie de soufre enflammé par un feu qui venait du ciel, de l’Eternel.
25 Il fit venir une catastrophe sur ces villes ainsi que sur toute la région. Toute la population de ces villes périt ainsi que la végétation[c].
26 La femme de Loth regarda derrière elle et fut changée en une statue de sel[d].
27 Abraham se rendit de bon matin à l’endroit où il s’était tenu en présence de l’Eternel.
28 Il porta son regard vers Sodome et Gomorrhe et vers toute la plaine environnante et il vit s’élever de la terre une épaisse fumée, comme celle d’un immense brasier.
29 Ainsi, lorsque Dieu détruisit les villes de la plaine, il n’oublia pas Abraham et il fit échapper Loth à la catastrophe par laquelle il anéantit les villes dans lesquelles Loth avait habité[1]. »
Donc, ces espèces félonnes et cachées, s’acharnent à nous garder dans l’ignorance en développant un système de sectes, de loges, de religions, pour continuer à nous infliger toutes sortes de tortures, de guerres, de massacre, de maladies, oui de maladie, aussi étrange que cela puisse paraître, ne vient-on pas de découvrir que le cancer, par exemple, était une maladie créée, un virus ?
« L’homme est un être magique. Il a la capacité de voler dans l’Univers pareillement aux millions d’autres consciences qui l’habitent.Cependant, à un moment donné de son histoire, il perdit sa liberté. Maintenant son esprit n’est plus le sien, mais une implantation .»
Carlos Castaneda
Il faut que chacun médite sur ces paroles afin qu’il se décide ou non, de puiser en lui, les ressources cachées, enfermées prisonnières par ces félons.
Le Professeur Arthur David Horn, auteur de « The Gods Of Eden », cite les recherches d’un certain William Bradley qui apporte la preuve par des recoupements de témoignages de diverses époques de notre histoire que les épidémies qui ont frappé la Turquie sous l’Empire Byzantin autour du VIe siècle, dit « peste justianique », et des pestes diffusées d’abord en Asie autour de 1347, et qui ont atteint le Nord de l’Europe vers 1351 décimera des millions de personnes durant plusieurs siècles. Plus tard, la peste sera moins violente, mais continuera à décimer les populations humaines, àVienne en 1568 on nota :
-      -  « Près du soleil et de la lune, on vit un merveilleux arc-en-ciel et un rayon lumineux qui se déplaçait en planant au-dessus de l’église Stéphanienkirche… un fléau puissant en Autriche Souabe,  Augsburg, Wurtemberg, NurnBerg et d’autres endroits… et emportait les hommes comme les bêtes… » des brouillards puants étaient également mis en rapport avec ces épidémies de peste. 
Dans les temps modernes, d’autres épidémies ont été décidées par le Club de Rome, sorte de club Bilderberg, en 1970 celui-ci mit tout en œuvre pour créer le SIDA et le diffuser, déclare le sonneur d’alerte  Milton David Cooper, dans son livre « Behold a Pale horse » en 1991 :
« D’après Cooper, le gouvernement secret serait en contact direct avec des extraterrestres qui contrôlent l’humanité et le fameux virus du sida proviendrait de ces êtres[1] ».
Mais ce n’est pas tout, un plan machiavélique d’extermination de la population est également prévu par la  vaccination, mais je développe cela dans mon livre Pandora[2], dans les chapitres portant sur le SIDA, sur les trois articles traitant du virus Ebola, sur le Gardasil...
Ainsi, la peste était due, d’après les nombreux témoignages, à des effets aériens, des lumières inexplicables, des bruits de tonnerre, des machines volantes et des êtres démoniaques qui répandaient sur la terre et dans les cieux, des nuages toxiques, contaminés et liés à d’étranges objets volants, des êtres affreux et noirs qui diffusaient des nuages sur le sol. Ces nuages toxiques étaient répandus comme on diffuse aujourd’hui les chemtrails au-dessus de nos têtes, qui provoquent pour le moment des maladies neurodégénératives, des cancers et autres maladies pulmonaires, mais que la médecine ne peut encore expliquer et pour cause, l’ignorance sert de ferment à la stratégie de destruction et cette règle s’applique à tout.
J’ouvre ici une parenthèse :
- Que les sceptiques s’abstiennent de critiquer par naïveté, plus que par bêtise, je l’espère, ce n’est pas parce que nous en savons plus qu’eux que nous disons n’importe quoi, le n’importe quoi est justement dans leur esprit fermé dans lequel a été implémenté le virus du doute, pour servir ces maîtres assassins.
Nous, chercheurs de l’inconscient et du conscient, savons que ce monde dans lequel nous vivons, n’est pas celui qui nous est présenté, et nous savons également que nous sommes menacés, mais notre mission est de comprendre et d’expliquer à nos frères humains ce que d’autres humains traitres à la race humaine, et corrompus par le pouvoir, le sexe et l’argent, nos gouvernants, aux ordres d’espèces E.T. dominantes veulent faire subir à l’humanité, soit, la détruire avant qu’elle ne s’éveille et qu’elle ne devienne menaçante envers ces êtres malfaisants.

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Entretien avec Miroslav Radman

vendredi 1 juillet 2016

"Les patients vont attendre 10, 12, 15 heures dans les services d'urgenc...

LA MORPHINE, L'ANTIDOULEUR QUI PEUT FAIRE MAL

La morphine et ses dérivés sont utilisés pour leurs effets antalgiques. Mais ils peuvent aussi entretenir la douleur. Des chercheurs viennent de comprendre pourquoi.






ironie du sort : les personnes traitées par de la morphine ou d'autres médicaments opiacés pour soulager leur douleur peuvent devenir plus sensibles à la douleur. Cet effet, connu sous le nom d'hyperalgésie, rend ces médicaments moins efficaces, et peut conduire les patients à prendre des doses plus élevées pour obtenir le même effet. "L'hyperalgésie est bien connue des anesthésistes, qui administrent des morphiniques lors des actes chirurgicaux", explique le Pr Serge Perrot, chef de service du traitement de la douleur de l'hôpital Cochin-Hôtel Dieu. "C'est un phénomène, clairement observé chez certains patients, qui manifestent une hypersensibilité à la douleur en post-opératoire. Comme si la morphine exerçait une sorte de rétrocontrôle sur le système nerveux central, aboutissant à un abaissement du seuil de la douleur."
En cas de prises au long cours, les choses sont plus complexes. "Dans les traitements des douleurs chroniques, l'hyperalgésie induite par les morphiniques existe aussi, mais elle est plus difficile à mettre en évidence. Et comme ce sont des cas où ils sont administrés sous des formes à libération prolongée, et que l’arrêt des traitements est progressif, le phénomène est certainement un peu moins marqué". Jusque-là, les mécanismes biologiques sous-jacents de cet effet paradoxal des opiacés n'étaient pas vraiment connus.
Une étude parue dans la revue PNAS (Proceedings of the National Academy of Science) apporte d’importants éléments de réponse. Si ces médicaments soulagent effectivement en bloquant les récepteurs cérébraux de la douleur, les chercheurs pensent qu'ils pourraient aussi provoquer des réactions inflammatoires en chaîne dans la moelle épinière, ce qui amplifierait la douleur au lieu de la calmer.

La morphine, pro-inflammatoire

Les scientifiques ont utilisé un modèle de rats destiné à reproduire les douleurs neuropathiques chez l'homme. Typiquement le genre de douleur que l’on ressent suite à une blessure nerveuse traumatique, un accident vasculaire cérébral ou encore à cause de lésions nerveuses causées par le diabète. Les chercheurs ont pratiqué une incision dans la cuisse de certains animaux et leur ont attaché un fil très fin autour d'un nerf. Le fil, en se gonflant progressivement, a provoqué une douloureuse compression du nerf. Après environ six semaines, le fil s’est dissous. L'autre groupe de rats n’a pas été blessé et a servi de groupe témoin dans l'expérience.
Dix jours après la blessure, la moitié des rats ont reçu un traitement de cinq jours de morphine. L’autre moitié ne s’est vue administrer aucun médicament. Au cours des trois mois suivants, les chercheurs ont mesuré périodiquement le seuil de la douleur des rongeurs. Celui des rats traités par morphine était nettement abaissé. Et il leur a fallu douze semaines, alors même que la blessure avait guéri, pour retrouver un niveau de sensibilité équivalent à celui des rats témoins (sans blessure).

Blessure et morphiniques, le "double effet" sur les récepteurs à la douleur

Les chercheurs ont aussi administré de la morphine aux rats qui n’avaient pas été blessés. Chez ces animaux aussi, le seuil de tolérance à la douleur a baissé, mais la situation s'est normalisée après environ une semaine. Pourquoi, alors, un effet hyperalgésique aussi marqué chez les animaux blessés ? Les auteurs avancent une explication : les lésions nerveuses, d’une part, et la morphine, d’autre part, infligeraient une sorte de "double coup" à des cellules particulières de la moelle épinière : les cellules microgliales. Ces cellules, constitutives de la microglie, jouent le rôle de sentinelle du système nerveux central. Elles ont pour caractéristique, en cas de lésion, de libérer des molécules inflammatoires dans la moelle épinière, activant ainsi des neurones qui font parvenir au cerveau des messages douloureux. La morphine activerait également cette microglie et sensibiliserait d’autant plus à la douleur.

Des pistes de recherche contre la sensibilisation à la douleur

Les chercheurs explorent déjà des pistes thérapeutiques qui permettraient de résoudre ce problème de "boucle de la douleur" et d’améliorer la performance des opiacés. Plusieurs voies sont explorées. Un essai clinique récemment lancé à l'Université de Yale, en Californie permettra de voir si un antibiotique qui inhibe les cellules gliales contrecarre les effets inflammatoires des opiacés. Une neuroscientifique de Boulder (Colorado, Etats-Unis) travaille quant à elle à un traitement de la douleur chronique qui bloquerait l'une des protéines pro-inflammatoires en cause dans l’abaissement du seuil de la douleur.