vendredi 1 juillet 2016
LA MORPHINE, L'ANTIDOULEUR QUI PEUT FAIRE MAL
La morphine et ses dérivés sont
utilisés pour leurs effets antalgiques. Mais ils peuvent aussi entretenir la
douleur. Des chercheurs viennent de comprendre pourquoi.
ironie du sort : les personnes traitées par de la morphine ou d'autres médicaments opiacés pour soulager leur douleur peuvent devenir plus sensibles à la douleur. Cet effet, connu sous le nom d'hyperalgésie, rend ces médicaments moins efficaces, et peut conduire les patients à prendre des doses plus élevées pour obtenir le même effet. "L'hyperalgésie est bien connue des anesthésistes, qui administrent des morphiniques lors des actes chirurgicaux", explique le Pr Serge Perrot, chef de service du traitement de la douleur de l'hôpital Cochin-Hôtel Dieu. "C'est un phénomène, clairement observé chez certains patients, qui manifestent une hypersensibilité à la douleur en post-opératoire. Comme si la morphine exerçait une sorte de rétrocontrôle sur le système nerveux central, aboutissant à un abaissement du seuil de la douleur."
En cas de prises au long cours, les choses sont plus complexes. "Dans les traitements des douleurs chroniques, l'hyperalgésie induite par les morphiniques existe aussi, mais elle est plus difficile à mettre en évidence. Et comme ce sont des cas où ils sont administrés sous des formes à libération prolongée, et que l’arrêt des traitements est progressif, le phénomène est certainement un peu moins marqué". Jusque-là, les mécanismes biologiques sous-jacents de cet effet paradoxal des opiacés n'étaient pas vraiment connus.
Une étude parue dans la revue PNAS (Proceedings of the National Academy of Science) apporte d’importants éléments de réponse. Si ces médicaments soulagent effectivement en bloquant les récepteurs cérébraux de la douleur, les chercheurs pensent qu'ils pourraient aussi provoquer des réactions inflammatoires en chaîne dans la moelle épinière, ce qui amplifierait la douleur au lieu de la calmer.
La morphine, pro-inflammatoire
Les scientifiques ont utilisé un modèle de rats destiné à reproduire les douleurs neuropathiques chez l'homme. Typiquement le genre de douleur que l’on ressent suite à une blessure nerveuse traumatique, un accident vasculaire cérébral ou encore à cause de lésions nerveuses causées par le diabète. Les chercheurs ont pratiqué une incision dans la cuisse de certains animaux et leur ont attaché un fil très fin autour d'un nerf. Le fil, en se gonflant progressivement, a provoqué une douloureuse compression du nerf. Après environ six semaines, le fil s’est dissous. L'autre groupe de rats n’a pas été blessé et a servi de groupe témoin dans l'expérience.
Dix jours après la blessure, la moitié des rats ont reçu un traitement de cinq jours de morphine. L’autre moitié ne s’est vue administrer aucun médicament. Au cours des trois mois suivants, les chercheurs ont mesuré périodiquement le seuil de la douleur des rongeurs. Celui des rats traités par morphine était nettement abaissé. Et il leur a fallu douze semaines, alors même que la blessure avait guéri, pour retrouver un niveau de sensibilité équivalent à celui des rats témoins (sans blessure).
Blessure et morphiniques, le "double effet" sur les récepteurs à la douleur
Les chercheurs ont aussi administré de la morphine aux rats qui n’avaient pas été blessés. Chez ces animaux aussi, le seuil de tolérance à la douleur a baissé, mais la situation s'est normalisée après environ une semaine. Pourquoi, alors, un effet hyperalgésique aussi marqué chez les animaux blessés ? Les auteurs avancent une explication : les lésions nerveuses, d’une part, et la morphine, d’autre part, infligeraient une sorte de "double coup" à des cellules particulières de la moelle épinière : les cellules microgliales. Ces cellules, constitutives de la microglie, jouent le rôle de sentinelle du système nerveux central. Elles ont pour caractéristique, en cas de lésion, de libérer des molécules inflammatoires dans la moelle épinière, activant ainsi des neurones qui font parvenir au cerveau des messages douloureux. La morphine activerait également cette microglie et sensibiliserait d’autant plus à la douleur.
Des pistes de recherche contre la sensibilisation à la douleur
Les chercheurs explorent déjà des pistes thérapeutiques qui permettraient de résoudre ce problème de "boucle de la douleur" et d’améliorer la performance des opiacés. Plusieurs voies sont explorées. Un essai clinique récemment lancé à l'Université de Yale, en Californie permettra de voir si un antibiotique qui inhibe les cellules gliales contrecarre les effets inflammatoires des opiacés. Une neuroscientifique de Boulder (Colorado, Etats-Unis) travaille quant à elle à un traitement de la douleur chronique qui bloquerait l'une des protéines pro-inflammatoires en cause dans l’abaissement du seuil de la douleur.
jeudi 30 juin 2016
LA VERITE TRES INDESIRABLE SUR LA CHIMIO
La vérité très indésirable sur la chimio par AMESSI.org
www.amessi.org
http://www.amessi.org/la-verite-tres-indesirable-sur-la-chimio
le Pr Henri Joyeux, , a déclaré que 85 % des chimiothérapies sont contestables, voire inutiles ».
Vendredi 24 octobre 2014, par Amessi
Cela fait des années que la chimiothérapie est dénigrée par de très nombreux cancérologues, français et américains et non des moindres, ont osé exprimer leur doute quant aux guérisons obtenues par les voies classiques.
Hardin B Jones, alors professeur de Physique médicale et de Physiologie à Berkeley, avait déjà communiqué en 1956 à la presse les résultats alarmants d’une étude sur le cancer qu’il venait de mener durant vingt-trois ans auprès de cancéreux et qui l’avait conduit à conclure que les patients non traités ne mourraient guère plus vite que ceux qui recevaient la chimiothérapie, bien au contraire.
« Les patients qui ont refusé tout traitement ont vécu en moyenne douze ans et demi.
Ceux qui se sont soumis à l’intervention chirurgicale et aux autres traitements traditionnels ont vécu en moyenne trois ans seulement[1]. » Et le Dr Jones soulevait aussi la question des sommes fabuleuses engendrées par le « Cancer business ». Les conclusions déstabilisantes du Dr Jones n’ont jamais été réfutées. (Walter Last, The Ecologist, vol. 28, n°2, Mars-avril 1998.)
Le 4 octobre 1985, le Pr. G.eorges Mathé confirmait à L’Express : « Il y a de plus en plus de cancers parce que le dépistage est beaucoup plus précoce, mais on ne les maîtrise pas aussi bien qu’on le dit, malgré la chimiothérapie qui est surtout prônée par les chimiothérapeutes et par les laboratoires [ce qu’il appelait la « cancer-connection], et pour cause : ils en vivent. Si j’avais une tumeur, je n’irais pas dans un centre anticancéreux » (cf. Le Monde, 4 mai 1988). À son tour, le Dr Martin Shapiro écrivait dans un article « Chimiothérapie :
Huile de perlimpinpin ? »
, : « Certains cancérologues informent leurs patients du manque d’évidence que ce traitement soit utile, d’autres sont sans doute égarés par l’optimisme des parutions scientifiques sur la chimiothérapie. D’autres encore répondent à une stimulation économique. Les praticiens peuvent gagner davantage en pratiquant la chimiothérapie qu’en prodiguant consolation et apaisement aux patients mourants et à leurs familles. » (cf. Los Angeles Times, 1er septembre 1987).
Cet avis est largement partagé par les docteurs E. Pommateau et M. d’Argent qui estiment que la chimiothérapie « n’est qu’un procédé de destruction de cellules malignes comme la chirurgie ou la radiothérapie. Elle ne résout pas le problème capital des réactions de l’hôte qui devrait être, en dernier ressort, les seules à rechercher pour arrêter la poussée cancéreuse » (Leçons de cancérologie pratique).
Pour sa part, le Pr Henri Joyeux, cancérologue à Montpellier, a déclaré à maintes reprises que « ce sont des intérêts financiers gigantesques qui permettent d’expliquer que la vérité scientifique soit encore aujourd’hui trop souvent occultée : 85 % des chimiothérapies sont contestables, voire inutiles ».
Pour eux, comme pour bien d’autres médecins, les seuls cas de guérison avec cette thérapeutique sont des cas qui peuvent guérir spontanément, c’est-à-dire dans lesquels l’hôte peut organiser ses propres défenses. Il est difficile d’être plus clair : la chimiothérapie ne sert à rien ! Et pour la progression des cas de guérisons, le Dr Jean-Claude Salomon, directeur de recherche au CNRS, cancérologue, estime que le pourcentage de survie à cinq ans après le diagnostic initial s’est accru pour la seule raison que l’on sait faire des diagnostics plus précoces, mais que s’il n’est pas accompagné d’une baisse de la mortalité, l’augmentation du pourcentage de survie à cinq ans n’est pas un indice de progrès. « Le diagnostic précoce n’a souvent pour effet que d’allonger la durée de la maladie avec son cortège d’angoisse. Cela contredit bien des affirmations concernant les prétendues avancées thérapeutiques. » (cf. Qui décide de notre santé. Le citoyen face aux experts, Bernard Cassou et Michel Schiff, 1998)
Le Dr Salomon précise qu’on comptabilise sans distinction les vrais cancers et des tumeurs qui n’auraient sans doute jamais provoqué de maladie cancéreuse, ce qui contribue à augmenter artificiellement le pourcentage des cancers « guéris ».
Cela augmente aussi, évidemment, celui des cancers « déclarés ».
Encore un fait confirmé par le Dr Thomas Dao, qui fut directeur du département de chirurgie mammaire au Roswell Park Cancer Institute de Buffalo de 1957 à 1988 : « Malgré l’usage répandu de la chimiothérapie, le taux de mortalité par cancer du sein n’a pas changé ces 70 dernières années. »
Ainsi que par John Cairns, Professeur de microbiologie à l’université d’Harvard, qui a publié en 1985, une critique dans le Scientific American : « À part quelques rares cancers, il est impossible de déceler une quelconque amélioration par la chimiothérapie dans la mortalité des cancers les plus importants. Il n’a jamais été établi que n’importe quel cancer peut être guéri par la chimiothérapie. »
Nouvelle confirmation du Dr Albert Braverman, hématologue et cancérologue New Yorkais, dans le Lancet : « De nombreux cancérologues recommandent la chimiothérapie pour pratiquement toutes les tumeurs, avec un optimisme non découragé par un échec quasi immanquable […] aucun néoplasme disséminé, incurable en 1975, n’est guérissable aujourd’hui. » (cf. La Cancérologie dans les années 1990, vol. 337, 1991, p.901). Quant au Dr Charles Moertal, cancérologue de la Mayo Clinic, il admet que : « Nos protocoles les plus efficaces sont pleins de risques et d’effets secondaires ; et après que tous les patients que nous avons traités aient payé ce prix, seule une petite fraction est récompensée par une période transitoire de régression incomplète de la tumeur. »
Alan Nixon, ancien Président de l’American Chemical Society, est encore plus radical : « En tant que chimiste, entraîné à interpréter des publications, il m’est difficile de comprendre comment les médecins peuvent ignorer l’évidence que la chimiothérapie fait beaucoup, beaucoup plus de mal que de bien. »
Ralph Moss est un scientifique non médecin qui étudie le cancer depuis des lustres. Il écrit des articles sur le sujet dans de prestigieux journaux, tels que leLancet, le Journal of the National Cancer Institute, le Journal of the American Medical Association, le New Scientist, et a publié un ouvrage The Cancer Industry : « Finalement, il n’existe aucune preuve que la chimiothérapie prolonge la vie dans la majorité des cas, et c’est un grand mensonge d’affirmer qu’il existe une corrélation entre la diminution d’une tumeur et l’allongement de la vie du patient. »
Il avoue qu’il croyait autrefois en la chimiothérapie, mais que l’expérience lui a démontré son erreur : « Le traitement conventionnel du cancer est tellement toxique et inhumain que je le crains davantage que mourir d’un cancer. Nous savons que cette thérapie ne marche pas — si elle marchait vous ne craindriez pas davantage le cancer qu’une pneumonie. […]
Cependant, la plupart des traitements alternatifs, quelles que soient les preuves de leur efficacité, sont interdits, ce qui oblige les patients à se diriger vers l’échec car il n’ont pas d’alternative. Le Dr Maurice Fox, professeur émérite de biologie au MIT (Massachusetts Institute of Technology) a constaté, comme nombre de ses pairs, que les cancéreux qui refusaient les soins médicaux avaient un taux de mortalité inférieur à ceux qui les acceptaient.
Le Centre du Cancer de l’université McGill au Canada a envoyé un questionnaire à 118 médecins spécialisés dans le cancer des poumons afin de déterminer le degré de confiance qu’ils accordaient aux produits que les scientifiques de l’université étaient en train d’évaluer. On leur demandait d’imaginer qu’ils avaient un cancer et de dire quel médicament ils choisiraient parmi six autres en cours d’essais.
Il y eut 79 réponses des médecins, parmi lesquelles 64, soit 81 % n’accepteraient pas de participer aux essais de la chimiothérapie à base de Cisplatine qu’ils étaient en train de tester et 58 autres médecins parmi les mêmes 79, soit 73 %, estimaient que les essais en question étaient inacceptables, étant donne l’inefficacité des produits et leur degré élevé de toxicité
De son côté, le Dr Ulrich Abel, épidémiologiste allemand du Centre du cancer de Heidelberg-Mannheim, a passé en revue tous les documents publiés sur la chimiothérapie par plus de 350 centres médicaux à travers le monde. Après avoir analysé, pendant plusieurs années, des milliers de publications, il a découvert que le taux global de réussite de la chimiothérapie à travers le monde était « lamentable », seulement 3 %, et qu’il n’existe tout simplement aucune preuve scientifique indiquant que la chimiothérapie pouvait « prolonger de façon sensible la vie de patients souffrant des cancers organiques les plus courants ». Il qualifie la chimiothérapie de « terrain vague scientifique » et affirme qu’au moins 80 % de la chimiothérapie administrée à travers le monde est inutile et s’apparente aux « habits neufs de l’empereur », alors que ni le docteur ni le patient ne souhaitent renoncer à la chimiothérapie.
Le Dr Abel a conclu : « Nombre de cancérologues tiennent pour acquis que la chimiothérapie prolonge la vie des patients. C’est une opinion fondée sur une illusion qui n’est étayée par aucune des études cliniques] ». Cette étude n’a jamais été commentée par les grands médias et a été entièrement enterrée. On comprend pourquoi.
En résumé, la chimiothérapie est elle est très toxique et ne peut faire la différence entre les cellules saines et les cellules cancéreuses. Elle détruit peu à peu le système immunitaire qui ne peut plus protéger le corps humain des maladies ordinaires. Quelque 67 % des gens qui meurent pendant le traitement de leur cancer le doivent à des infections opportunistes qui n’ont pas été combattues par le système immunitaire.
L’étude la plus récente et significative a été publiée par le journal Clinical Oncology[6] et menée par trois fameux oncologues australiens, le Pr Graeme Morgan du Royal North Shore Hospital de Sydney, le Pr Robyn Ward[7] de l’Université de New South Wales-St. Vincent’s Hospital et le Dr Michael Barton, membre de la Collaboration for Cancer Outcomes Research and Evaluation du Liverpool Health Service à Sydney.
Leur travail minutieux est basé sur l’analyse des résultats de toutes les études contrôlées en double aveugle menées en Australie et aux États-Unis, concernant la survie de 5 ans mise au crédit de la chimiothérapie chez les adultes durant la période de janvier 1990 à janvier 2004, soit un total de 72 964 patients en Australie et de 154 971 aux États-Unis, tous traités par chimiothérapie.
Cette vaste étude démontre qu’on ne peut plus prétendre, comme de coutume, qu’il ne s’agit que de quelques patients, ce qui permet aux systèmes en place de les balayer avec mépris du revers de la main. Les auteurs ont délibérément opté pour une estimation optimiste des bénéfices, mais malgré cette précaution, leur publication prouve que la chimiothérapie ne contribue qu’à un peu plus de 2 % à la survie des patients après 5 ans, soit 2,3 % en Australie, et 2,1 % aux États-Unis.
« Certains praticiens restent pourtant optimistes et espèrent que la chimiothérapie cytotoxique prolongera la vie des cancéreux », ont déclaré les auteurs dans leur introduction. Ils demandent à juste raison, comment il se fait qu’une thérapie qui a si peu contribué à la survie des patients au cours des 20 dernières années, continue à obtenir un tel succès dans les statistiques des ventes. Il est vrai qu’on peut leur répondre que les patients peu curieux ou simplement affolés n’ont aucun choix : on ne leur propose rien d’autre.
Massoud Mirshahi, chercheur à l’université Pierre et Marie Curie et son équipe ont découvert en 2009 que de nouvelles cellules du micro-environnement tumoral seraient impliquées dans la résistance à la chimiothérapie des cellules cancéreuses et les récidives avec l’apparition de métastases. Ces cellules ont été appelées « Hospicells », car elles servent de niches qui ont la propriété de fixer un grand nombre de cellules cancéreuses et de les protéger de l’action de la chimiothérapie
Les « Hospicells » proviennent de la différenciation des cellules souches de moelle osseuse, et sont présentes dans les épanchements chez les malades atteints de cancers (liquide d’ascite, épanchements pleuraux). Les cellules cancéreuses, agglutinées autour d’une « Hospicell », forment de véritables petits nodules cancéreux.
Dans ces nodules ont été également identifiées des cellules immuno-inflammatoire. La microscopie électronique a démontré qu’il y avait des zones de fusion entre les membranes des « Hospicells » et celles des cellules cancéreuses, permettant le passage de matériel d’une cellule à l’autre.
De plus, les chercheurs ont observé le transfert de matériel membranaire de l’« Hospicell » vers les cellules cancéreuses, phénomène appelé trogocytose. Plusieurs autres mécanismes, comme le recrutement des cellules immunitaires suppressives ou la sécrétion de facteurs solubles par les « Hospicells » aident aussi à la résistance des cellules cancéreuse contre la chimiothérapie. Compte-tenu de cette importance, il est suggéré que les cellules cancéreuses « nichées » sur une « Hospicell » pourraient être considérées comme responsables de la maladie résiduelle. Pour la recherche, il importe donc de trouver des drogues susceptibles à la fois de détruire les cellules cancéreuses et les « Hospicells »
L’étude la plus significative a été publiée par le journal Clinical Oncology et menée par trois fameux oncologues australiens, le Pr Graeme Morgan du Royal North Shore Hospital de Sydney, le Pr Robyn Ward[11] de l’Université de New South Wales-St. Vincent’s Hospital et le Dr Michael Barton, membre de la Collaboration for Cancer Outcomes Research and Evaluation du Liverpool Health Service à Sydney.
D’autres études ont paru dernièrement : La première, publiée dans la revue Nature, indique qu’une grande majorité des études sur le cancer sont inexactes et potentiellement frauduleuses. Les chercheurs n’arrivent que rarement à répliquer les résultats des grandes études « de référence ».
Parmi 53 études importantes sur le cancer, pourtant publiées dans des revues scientifiques de haut niveau, 47 n’ont jamais pu être reproduites avec des résultats semblables. Ce n’est pas une nouveauté d’ailleurs, puisque, en 2009, des chercheurs de l’University of Michigan’s Comprehensive Cancer Center avaient également publié des conclusions de célèbres études sur le cancer, toutes biaisées en faveur de l’industrie pharmaceutique. Et il reste de notoriété publique que certains médicaments contre le cancer provoquent des métastases.
Cette longue liste de publications, toutes négatives et non exhaustives quant aux « bienfaits » de la chimiothérapie, pourraient s’expliquer par les travaux de certains chercheurs de la Harvard Medical School à Boston (USA), qui ont constaté que deux médicaments utilisés en chimiothérapie provoquent le développement de nouvelles tumeurs, et non pas le contraire !
Il s’agit de ces nouveaux médicaments qui bloquent les vaisseaux sanguins qui « nourrissent » la tumeur. Les spécialistes les appellent traitements « anti-angiogénèse ». Ces médicaments, le Glivec et le Sutent (principes actifs, imatinib et sunitinib), ont un effet démontré pour réduire la taille de la tumeur. Cependant, ils détruisent de petites cellules peu étudiées jusqu’à présent, les péricytes, qui maintiennent sous contrôle la croissance de la tumeur.
Libérée des péricytes, la tumeur a beaucoup plus de facilité à s’étendre et à « métastaser » dans d’autres organes. Les chercheurs de Harvard considèrent donc maintenant que, bien que la tumeur principale diminue de volume grâce à ces médicaments, le cancer devient aussi beaucoup plus dangereux pour les patients ! (Cancer Cell, 10 juin 2012). Le Professeur Raghu Kalluri, qui a publié ces résultats dans la revue Cancer Cell, a déclaré : « Si vous ne prenez en compte que la croissance de la tumeur, les résultats étaient bon. Mais si vous prenez du recul et regardez l’ensemble, inhiber les vaisseaux sanguins de la tumeur ne permet pas de contenir la progression du cancer. En fait, le cancer s’étend. »
Une étude encore plus surprenante mais moins récente a été publiée par le journal Clinical Oncology] et menée par trois fameux oncologues australiens, le Pr Graeme Morgan du Royal North Shore Hospital de Sydney, le Pr Robyn Ward de l’Université de New South Wales-St. Vincent’s Hospital et le Dr Michael Barton, membre de la Collaboration for Cancer Outcomes Research and Evaluation du Liverpool Health Service à Sydney.
Leur travail minutieux est basé sur l’analyse des résultats de toutes les études contrôlées en double aveugle menées en Australie et aux États-Unis, concernant la survie de 5 ans mise au crédit de la chimiothérapie chez les adultes durant la période de janvier 1990 à janvier 2004, soit un total de 72 964 patients en Australie et de 154 971 aux États-Unis, tous traités par chimiothérapie.
Cette vaste étude démontre qu’on ne peut plus prétendre, comme de coutume, qu’il ne s’agit que de quelques patients, ce qui permet aux systèmes en place de les balayer avec mépris du revers de la main. Les auteurs ont délibérément opté pour une estimation optimiste des bénéfices, mais malgré cette précaution, leur publication prouve que la chimiothérapie ne contribue qu’à un peu plus de 2 % à la survie des patients après 5 ans, soit 2,3 % en Australie, et 2,1 % aux États-Unis.
Enfin, une étude publiée dans la revue Nature Medicine en 2012, pourrait changer l’idée que l’on se fait de la chimiothérapie. Les chercheurs du Fred Hutchinson Cancer Research Center de Seattle auraient en effet découvert que celle-ci déclencherait chez des cellules saines la production d’une protéine alimentant les tumeurs.
Alors que des chercheurs travaillaient sur la résistance à la chimiothérapie dans des cas de cancers métastasés du sein, de la prostate, du poumon et du colon, ils ont découvert par hasard que la chimiothérapie, non seulement ne guérit pas le cancer, mais active plutôt la croissance et l’étendue des cellules cancéreuses. La chimiothérapie, méthode standard de traitement du cancer aujourd’hui, oblige les cellules saines à libérer une protéine qui en réalité alimente les cellules cancéreuses et les fait prospérer et proliférer.
Selon l’étude, la chimiothérapie induit la libération dans les cellules saines d’une protéine, WNT16B, qui aide à promouvoir la survie et la croissance des cellules cancéreuses.
La chimiothérapie endommage aussi définitivement l’ADN des cellules saines
, préjudice à long terme qui persiste longtemps après la fin du traitement par chimio.
« Quand la protéine WNT16B est sécrétée, elle interagirait avec les cellules cancéreuses proches et les ferait grossir, se répandre et le plus important, résister à une thérapie ultérieure, » a expliqué le co-auteur de l’étude Peter Nelson du Centre de Recherche Fred Hutchinson sur le cancer à Seattle, concernant cette découverte totalement inattendue. « Nos résultats indiquent que dans les cellules bénignes les réponses en retour peuvent contribuer directement à une dynamique de grossissement de la tumeur, » a ajouté l’équipe au complet selon ce qu’elle a observé.
Ce qui revient à dire :
Éviter la chimiothérapie augmente les chances de recouvrer la santé.
Comment se fait-il qu’une thérapie qui a si peu contribué à la survie des patients au cours des 20 dernières années continue à obtenir un tel succès dans les statistiques des ventes. Il est vrai que les patients peu curieux ou simplement affolés n’ont aucun choix :
on ne leur propose rien d’autre que « le protocole ».
À quelle pression le cancérologue actuel est-il soumis pour choisir le traitement du patient ?
Jadis, le bon médecin choisissait en son âme et conscience, selon le serment d’Hippocrate, le meilleur traitement pour son patient.
Il engageait ainsi sa responsabilité personnelle après un entretien prolongé avec son malade.
« Depuis les années 1990 — et singulièrement de façon de plus en plus autoritaire depuis le plan cancer de 2004 — la liberté de soigner du cancérologue a disparu en France et dans certains pays occidentaux. Au prétexte fallacieux de la qualité des soins, tous les dossiers de patients sont “discutés” en réunion multidisciplinaire où, de fait, l’essai thérapeutique en cours testant les drogues nouvelles est imposé par la “communauté”. Le praticien qui souhaite déroger à ce système doit s’expliquer et encourt tous les ennuis possibles, en particulier celui de voir le service auquel il participe perdre son autorisation de pratiquer la cancérologie. » Le Dr Nicole Delépine résume ainsi ce qui peut arriver quand on s’éloigne des stricts protocoles pour les adapter à la situation personnelle des malades.
Seuls, 3 médecins sur 4 osent refuser la chimio pour eux-mêmes, en cas de cancer, en raison de son inefficacité sur la maladie et de ses effets dévastateurs sur la totalité de l’organisme humain. Mais ce détail est bien caché aux malades.
Le Docteur Jacques Lacaze, diplômé de cancérologie et ardent défenseur des travaux du Dr Gernez sur le sujet, estime que la seule vraie solution est la prévention. « En effet, un cancer a une vie cachée de 8 ans en moyenne. Durant cette longue période, l’embryon de cancer est très vulnérable, un rien peut le faire capoter. TOUS les spécialistes admettent cette réalité, mais très peu d’entre eux préconisent une politique de prévention. Pourtant, elle est facile à mettre en œuvre. Nous savons que la courbe d’incidence du cancer démarre vers 40 ans, donc qu’un futur cancer s’installe vers 32 ans. L’étude SUVIMAX a montré qu’une simple complémentation en vitamines et sels minéraux suffisait à faire baisser cette incidence de cancers d’environ 30 %. Cette étude a duré 8 ans. Aucune conséquence en politique de santé publique n’en a été tirée. Bien entendu, l’industrie pharmaceutique ne veut pas en entendre parler : on ne scie pas la branche sur laquelle on est assis. Le corps médical est sous la coupe des “grands patrons” qui font la pluie et le beau temps et qui sont grassement rémunérés par cette industrie (cherchez sur internet, vous verrez que la plupart de ces grands patrons émargent d’une façon ou d’une autre à un laboratoire). Et la majorité des médecins de base suivent sans broncher ! Et malheur à ceux qui pensent le contraire et qui contestent chimiothérapie ou vaccins ou antibiothérapie. […] Je dois ajouter, car cela correspond à ma pratique et à des études réelles faites par quelques services spécialisés, de nombreux produits qualifiés de complémentaires ou alternatifs sont efficaces, mais interdits et pourchassés par les autorités aux ordres de l’industrie pharmaceutique. »
Pour en savoir plus, sur la prévention des cancers, vous pouvez consulter le site gernez.asso.fr
Il ne faut pas oublier dans cette affaire que seule la pression des personnes concernées, c’est à dire nous tous, fera plier ce système.
Sylvie Simon révélation
Sylvie Simon était auteur et journaliste. Elle a écrit plusieurs romans et de nombreux ouvrages sur divers sujets. Depuis quelques années elle s‘était spécialisée dans le domaine de la Santé et celui des dérives de la Médecine. Sylvie Simon se battait contre la désinformation et les sophismes en matière de santé et d’écologie, sujets de brûlante [...]
LE DROIT D’ÊTRE SOIGNÉ SELON SES CONVICTIONS
Sylvie Simon, essayiste, écrivaine et journaliste, est connue pour travaux sur l’ésotérisme et ses publications en faveur de la médecine non conventionnelle...
Sylvie Simon nous apporte ici un éclairage pertinent sur notre système de santé, son fonctionnement et ses enjeux économiques. En ce 21e siècle, à l’aube d’une nouvelle humanité, elle nous encourage à une plus grande conscience dans nos actes de santé et à changer ainsi la valeur repère de l’argent en la valeur repère de l’amour.
AU SUJET DES EXTRA-TERRESTRES
AU SUJET DES EXTRA-TERRESTRES
Les scientifiques comme le monde humain de manière générale est égocentrique et voit le monde selon leur propre image. Nous allons à l a conquête de l’espace en espérant trouver des planètes pouvant héberger le genre humain ou des extra-terrestres.
Dans leur recherche tout est basé selon un monde biologique identique au nôtre, une apparence presque identique à l’humain ou en ayant un peu d’imagination aux petits hommes verts. En fait c’est un peu comme Dieu, on le représente à l’image d’un super Homme.
Et si les scientifiques se trompaient, si les extra-terrestres n’avaient rien à voir avec nous ?
S’ils n’avaient pas besoin d’air pour respirer, d’eau, de manger etc. S’ils existaient sous une autre forme, une forme énergétique très élaborée et invisible. Alors là nous pourrions toujours courir pour trouver des extra-terrestres dans l’univers. !
Je pars du principe que la terre, notre terre, fait partie du plan le moins élaboré de l’univers, c’est-à dire avec un taux vibratoire très bas dans son ensemble. L’humain est de manière générale du genre guerrier, alors les scientifiques présupposent des extra-terrestres guerriers également. Encore une fois si ce n’était pas le cas. Si la vraie nature des extra-terrestres était pacifique, alors que craindrions d’eux ? et bien RIEN.
A mon sens toutes les théories scientifiques sont erronées, nous ne trouverons aucun être nous ressemblant dans l’univers aussi grand et infini soit-il.
Ces extra-terrestres, ces hommes d’un autre monde, d’une autre galaxie peut-être sont peut-être parmi nous vivant ou existant sous d’autres fréquences, alors nous influencent-ils ? En bon ? en mauvais ? Je dirai en bon mais les médias, certains scientifiques aimant le sensationnel nous présent les choses peut-être les choses afin de manipuler afin de nous entrainer dans théories ubuesques.
Christine Lorence
LE PRIORE DE SION OU L'ORDRE DE LA ROSE CROIX VERITAS
Le Prieuré de Sion aujourd'hui, en plus de ses connaissances et de traditions d'origine, a acquis influences plus récentes d'autres traditions ésotériques.
Les Membres du Prieuré sont une représentation mixte et diversifiée de la société, où il n'y a pas de distinction de classe sociale, de religion, de race ou de sexe.
Le lien entre les Membres est basée sur une idéologie et une communion spirituelle qui permet le partage d'une conscience collective harmonieuse à un chemin de croissance intérieur.
Pas un club dans le seul but de promouvoir et de fixer intérêt économique privé et si cela ne soit pas interdit par son statut, mais un endroit pour vivre la spiritualité dans une dimension qui complète, élargit et développe l'individu dans un contexte collectif où vous êtes dans une communion avec les autres Frères et Sœurs qui amplifie l'efficacité d'une âme personnelle de chercher à travers l'échange et la comparaison avec les autres Membres et le chemin initiatique.
Le Prieuré de Sion est très discret et réservé, mais est pas une société secrète; Cette association est en fait dûment enregistré et réglementé par la loi; chaque membre est dûment enregistré et inscrit dans le registre de l'Ordre sans aucune exception.
UNE APPLICATION POUR DETECTER LES RECIDIVES DU CANCER DU POUMON
Une application mobile française inédite permet de proposer des soins plus tôt aux patients atteints d'un cancer avancé du poumon, voire d'accroître l'espérance de vie, grâce à une meilleure communication entre le malade et son médecin, selon une étude présentée ce 7 juin au congrès de l'ASCO, aux Etats-Unis. Le Magazine de la santé avait consacré un reportage aux premiers tests de cette application en décembre 2013.
L'analyse de l'évolution des symptômes décrits par les patients a servi à concevoir un logiciel (Moovcare®) permettant un suivi personnalisé à distance et une détection précoce d'éventuelles rechutes ou complications.
Grâce à cette application, "nous pouvons détecter des complications et des signes de rechute et proposer des soins plus tôt", a expliqué le docteur Fabrice Denis, spécialiste du cancer du poumon à l'Institut inter-régional de cancérologie Jean Bernard au Man, concepteur de l'application et auteur de l'étude, qui a impliqué 133 patients. "Cette approche ouvre une nouvelle ère de suivi médical: les malades, en contact continu avec leur cancérologue, peuvent donner et recevoir des informations", a-t-il estimé.
Dans cette étude, présentée à la conférence annuelle de l'American Society of Clinical Oncology (ASCO) à Chicago, la survie moyenne des patients utilisateurs du dispositif a été de 19 mois, au lieu de 12 mois dans le groupe témoin qui a reçu un suivi médical standard (visites chez le cancérologue et scanner tous les trois à six mois). Leur qualité de vie a également été jugée meilleure.
Selon les données présentées à l’ASCO, un an après le début de l'étude, 75% des patients équipés de l'application étaient encore en vie, contre seulement 49% dans le groupe témoin. Les taux de rechute étaient similaires dans les deux groupes avec 51% et 49% respectivement. Toutefois, l'état général des patients au moment d'une rechute était assez bon parmi ceux qui utilisaient l'application, ce qui a permis à la grande majorité (74%) de pouvoir suivre le traitement recommandé. Par comparaison, seulement un tiers de l'autre groupe était suffisamment robuste pour supporter un nouveau traitement.
L'application aurait également permis de réduire de 50% le nombre moyen de scanners par malade et par an.
Mais la Dr Patricia Ganz, une cancérologue de la faculté de médecine de l'Université de Californie à Los Angeles, a souligné lors d'une conférence de presse qu'il fallait en fait "mobiliser une infirmière ou d'autres personnels dans le cabinet pour regarder les données transmises par les malades et y répondre, ce qui est le vrai coût supplémentaire de ce système."
Pour le Dr Greg Master, "il faut réfléchir à la manière de mettre en oeuvre un tel système, qui nécessite un changement dans la manière dont les équipes médicales travaillent et aussi pour éduquer les malades". Cette technologie "pourrait aussi effrayer les patients mal à l'aise pour utiliser une application de mobile", a-t-il pointé devant la presse. Mais, a ajouté ce cancérologue, "cette recherche aide certainement à avancer" dans l'utilisation des nouvelles technologie pour les soins des malades.
Le Dr Denis a précisé que cette application, encore un prototype, serait commercialisée début 2017 par la société israélienne Sivan Innovation, mais que son prix n'avait pas encore été déterminé.
La tumeur du poumon est le cancer le plus fréquent dans le monde avec 1,8 million de nouveaux cas en 2012 et 1,59 million de décès, selon des chiffres cités par l'ASCO.
http://www.francetvinfo.fr/sante/cancer/une-application-pour-detecter-les-recidives-du-cancer-du-poumon_1489249.htmlhttp://www.francetvinfo.fr/sante/cancer/une-application-pour-detecter-les-recidives-du-cancer-du-poumon_1489249.html
L'analyse de l'évolution des symptômes décrits par les patients a servi à concevoir un logiciel (Moovcare®) permettant un suivi personnalisé à distance et une détection précoce d'éventuelles rechutes ou complications.
Grâce à cette application, "nous pouvons détecter des complications et des signes de rechute et proposer des soins plus tôt", a expliqué le docteur Fabrice Denis, spécialiste du cancer du poumon à l'Institut inter-régional de cancérologie Jean Bernard au Man, concepteur de l'application et auteur de l'étude, qui a impliqué 133 patients. "Cette approche ouvre une nouvelle ère de suivi médical: les malades, en contact continu avec leur cancérologue, peuvent donner et recevoir des informations", a-t-il estimé.
Dans cette étude, présentée à la conférence annuelle de l'American Society of Clinical Oncology (ASCO) à Chicago, la survie moyenne des patients utilisateurs du dispositif a été de 19 mois, au lieu de 12 mois dans le groupe témoin qui a reçu un suivi médical standard (visites chez le cancérologue et scanner tous les trois à six mois). Leur qualité de vie a également été jugée meilleure.
Être plus réactif pour adapter le traitement
Les patients équipés de l'application avaient le même calendrier de visites médicales, mais trois fois moins de scanners programmés. Ils ont utilisé le dispositif pour évaluer eux-mêmes leurs symptômes chaque semaine. L'application analyse au fur et à mesure les données pour douze symptômes et transmet les résultats au cancérologue. En cas de changements spécifiques, le médecin est alerté et adapte le traitement.Selon les données présentées à l’ASCO, un an après le début de l'étude, 75% des patients équipés de l'application étaient encore en vie, contre seulement 49% dans le groupe témoin. Les taux de rechute étaient similaires dans les deux groupes avec 51% et 49% respectivement. Toutefois, l'état général des patients au moment d'une rechute était assez bon parmi ceux qui utilisaient l'application, ce qui a permis à la grande majorité (74%) de pouvoir suivre le traitement recommandé. Par comparaison, seulement un tiers de l'autre groupe était suffisamment robuste pour supporter un nouveau traitement.
L'application aurait également permis de réduire de 50% le nombre moyen de scanners par malade et par an.
Une mise en œuvre difficile sur le terrain
Ce système n'aurait pas vraiment accru la charge de travail des cancérologues, ajoutant seulement à leur emploi du temps quinze minutes par semaine de suivi pour 60 patients. Cela aurait même entraîné une diminution des appels téléphoniques des patients au cabinet de leur médecin, a noté le Dr Denis.Mais la Dr Patricia Ganz, une cancérologue de la faculté de médecine de l'Université de Californie à Los Angeles, a souligné lors d'une conférence de presse qu'il fallait en fait "mobiliser une infirmière ou d'autres personnels dans le cabinet pour regarder les données transmises par les malades et y répondre, ce qui est le vrai coût supplémentaire de ce système."
Pour le Dr Greg Master, "il faut réfléchir à la manière de mettre en oeuvre un tel système, qui nécessite un changement dans la manière dont les équipes médicales travaillent et aussi pour éduquer les malades". Cette technologie "pourrait aussi effrayer les patients mal à l'aise pour utiliser une application de mobile", a-t-il pointé devant la presse. Mais, a ajouté ce cancérologue, "cette recherche aide certainement à avancer" dans l'utilisation des nouvelles technologie pour les soins des malades.
Le Dr Denis a précisé que cette application, encore un prototype, serait commercialisée début 2017 par la société israélienne Sivan Innovation, mais que son prix n'avait pas encore été déterminé.
La tumeur du poumon est le cancer le plus fréquent dans le monde avec 1,8 million de nouveaux cas en 2012 et 1,59 million de décès, selon des chiffres cités par l'ASCO.
http://www.francetvinfo.fr/sante/cancer/une-application-pour-detecter-les-recidives-du-cancer-du-poumon_1489249.htmlhttp://www.francetvinfo.fr/sante/cancer/une-application-pour-detecter-les-recidives-du-cancer-du-poumon_1489249.html
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